Les deux actrices utilisent les moyens du bord pour cette parodie chantée.
© Photo NR
Le festival Femmes en campagne, qui devait se tenir à Neuvy-le-Roi (Indre-et-Loire) du 27 février au 13 mars 2021, doit être en partie annulé en raison de la Covid-19.
C’est officiel, le festival Femmes en campagne qui devait se tenir à Neuvy-le-Roi (Indre-et-Loire) du 27 février au 13 mars 2021, n’aura pas lieu dans son intégralité en raison de la Covid-19.
Certaines manifestations comme les expositions sont maintenues « mais les spectacles, séances de cinéma et conférences sont annulées compte tenu de la situation sanitaire », annonce Élise Gilbert, coordinatrice culturelle à la mairie de Neuvy-le-Roi.
– Exposition photos de portraits d’artistes féminins au Carré des Arts (place Antoine Larimonière, rue de Poillé) à Neuillé-Pont-Pierre, du 27 février au 13 mars.
– Exposition « Maman rodarde : les filles peuvent… les garçons peuvent… » du planning familial, à la bibliothèque de Neuvy-le-Roi (15, rue neuve), du 27 février au 13 mars.
– Escape Game dans les bibliothèques : dans ce jeu d’évasion grandeur nature, il s’agira de résoudre des énigmes en équipe. Du 2 au 13 mars. Renseignements auprès de Pierrick Lebreton au 02 47 24 89 95.
– Conférence sur la restauration du retable de l’église de Saint-Paterne-Racan avec Aline Berelowitsch et Élisabeth Wolkowski. Dimanche 7 mars de 15 à 17 heures à l’église. Renseignements : 02 47 29 30 87.
– Atelier créatif des petites mains, pour les enfants de 4 à 10 ans, mercredi 10 mars de 14 h 30 à 16 h, à la bibliothèque de Neuvy (02 47 24 89 95).
– Atelier parents-enfants sur la création d’instruments de musique, samedi 13 mars au Carré des Arts à Neuillé-Pont-Pierre de 10 à 12 heures. Réservation : 02 47 24 30 75.
Cette année, le festival aurait dû fêter son dixième anniversaire. L’événement est donc repoussé d’un an.
Toute la programmation maintenue est à retrouver sur le site internet : www.femmesencampagne.fr
En raison des conditions sanitaires, le festival Femmes en campagne qui met en valeur des femmes du territoire, artistes, entrepreneuses, conférencières, est reporté à 2022. Une quarantaine de manifestations étaient prévues, certaines sont néanmoins maintenues comme des expositions au Carré des Arts de Neuillé-Pont-Pierre, à la bibliothèque de Neuvy-le-Roi ou encore chez l’opticienne récemment installée sur la commune. À l’église de Saint-Paterne-Racan, c’est le retable restauré qui est exposé. Les participants prévus cette année ont accepté de maintenir leur présence pour l’année prochaine et des vidéos sont accessibles sur le tout récent site internet du festival pour découvrir le travail des intervenants.
Les 10 ans, ce sera donc en 2022 ! Sont déjà annoncés : le groupe de jazz manouche Swing Cocktail ainsi que l’humoriste féministe Laurent Sciamma. Elise Gilbert, coordinatrice culturelle en charge du festival, est fière de maintenir cet artiste à l’affiche, au vu de sa notoriété acquise entre-temps.
www.femmesencampagne.fr, ainsi que sur Facebook et Instagram. Date du prochain festival : du 25 au 12 mars 2022.
Les deux actrices utilisent les moyens du bord pour cette parodie chantée.
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Klovis et la conteuse Chloé Martin ont séduit le public.© Photo NR
Samedi dernier, la salle Moisant accueillait la conteuse Chloé Martin et le musicien Klovis, du duo La d’âme de compagnie, pour leur spectacle Faut’s’tenir, afin de clôturer le festival Femmes en campagne.
L’artiste a retracé son parcours de vie avec humour, justesse et réalisme. Elle était très expressive, via ses mimiques et ses gestes sur scène, accompagnés par la musique de Klovis, au beatbox et au chant… Les deux artistes ont emmené le public dans des histoires inspirées du réel, en questionnant la capacité à s’exprimer quand on est victime, coupable ou témoin… Le public a été séduit par la conteuse et les prouesses du musicien. La compagnie a remercié la municipalité qui les accueillait pour la 2e fois avec ce nouveau spectacle conçu par la conteuse. Les artistes ont conclu le festival par cette maxime : « Que c’est bon de bondir et de dire ! » Le maire, Patrick Cintrat et son adjointe en charge de la culture, ont remercié les participants. Ainsi, il s’agissait de leur dernier festival, en tant que commune organisatrice. Paule et Agnès, les organisatrices de la programmation culturelle ont été mises à l’honneur, ainsi que la coordinatrice Élise, le régisseur de la salle de spectacles, Martial, et tous les participants de la 9e édition de ce festival.
Les exposants ont bien échangé avec les visiteurs.© Photo NR
Fidèle à sa participation au festival Femmes en campagne, l’exposition Pluri’Elles, au lieu-dit « Sérigné », a permis de découvrir les originaux portraits au fusain, les collages en volume, acryliques de Martine Pasquier, les très expressifs portraits en aquarelle de Mireille Stoekel, des œuvres diversifiées de Marie-Jo Thibault et de Joël Gesnouin, ainsi que les aquarelles du novice Pierrick Richard.
Les deux jours d’exposition, samedi et dimanche, ont connu une très bonne fréquentation. Les visiteurs ont apprécié la qualité et la diversité de l’ensemble, y compris les deux prestations chantées de Gabriele, Marie-Claire et Marie-Jo avec chants du monde, gospel et même du Mozart !
Une fresque de 22 m2 est exposée. © Photo NR
Dans le cadre du festival Femmes en campagne, l’artiste Sophie Moulin a fait découvrir son univers féérique au cœur de la mairie.
Infographiste, après avoir étudié aux Beaux-Arts et aux Arts appliqués de Poitiers, elle a décoré pendant huit ans les espaces du Futuroscope. A l’heure actuelle, c’est en Touraine que le besoin de retourner aux sources de la création manuelle, d’éprouver des sensations l’ont poussée à créer son auto-entreprise, à laquelle elle consacre ses fins de semaine. Un diaporama permet de s’imprégner de ses réalisations, comme cette fresque de 22 m2 réalisée pour le foyer de la caserne des pompiers de Luynes, les décors de vitrine à thème, les portraits sur toile ou ce trompe-l’œil sur une porte de chambre d’enfant.
Les enfants ne s’y trompent pas : d’un coup de baguette magique, des pétales sont tracés sur la baie vitrée de la mairie permettant aux jeunes visiteurs de s’exercer à l’art et la beauté.
Les membres de l’association organisatrice.© Photo NR
La place du Mail était animée dimanche dernier, avec le marché des filles organisé par la toute récente association L’Effet campagne créée à la suite de la demande de la municipalité afin de pérenniser cet évènement du festival Femmes en campagne.
Le pari a été gagné avec 28 exposants du secteur Nord Touraine et plus spécialement de la communauté de communes, des producteurs, des créateurs, des associations ont exposé leurs produits allant de l’alimentation, au jardinage et au plaisir des yeux avec des créations diversifiées, bijoux, objets décoratifs, photographies…
Le kiosque de la place avait repris sa première fonction avec ses musiciens qui animaient de leurs sympathiques airs ce marché où de bucoliques balades en calèche étaient organisées dans le village, une belle occasion pour faire ses emplettes mais aussi se retrouver en toute convivialité. Certains ont confié : « Ce marché témoigne d’un dynamisme dans le secteur et d’une volonté de faire vivre des producteurs, des créateurs », mais aussi l’épicier du village avec ses succulentes spécialités afghanes.
Un des membres du collectif de L’Effet campagne explique : « On s’est retrouvé lors de l’assemblée de Chemillé et nous avons eu l’idée d’organiser différents événements, des marchés mais aussi du culturel. On est sous forme de collégiale, on démarre à 4 et on espère gonfler nos effectifs. On souhaite que les consommateurs s’investissent autant que les producteurs. On a du potentiel en local qu’il faut rassembler pour faire vivre notre territoire ».
Association L’Effet en campagne : contact, tél. 06.21.02.67.22 ou leffetcampagne@gmail.com
De gauche à droite : Céline, Martine et Christine.© Photo NR
Christine Jean-Guyader, peintre céramiste, et Céline Ververs, céramiste-sculptrice-créatrice de bijoux, ont une passion : « Nous avons les mains dans l’art d’aider les gens ». Dans le cadre du festival de Femmes en campagne, elles ont choisi de partager le fruit de leur travail avec l’association Yakaar, qui œuvre auprès des populations démunies du Sénégal. Christine a une philosophie de vie : « donner du sens à l’art en le faisant découvrir et que ce dernier puisse soutenir des actions caritatives. Mes expositions sont qualitatives humainement ».
Cette semaine, ses céramiques, réalisées sur le thème de l’Afrique, rayonnaient dans le flux de la lumière émise par ses peintures abstraites, faisant écho aux sculptures et créations en pierres précieuses de Céline. Cette exposition de grande qualité a donc permis aux visiteurs d’aller à la rencontre de Martine Miquel, présidente de Yakaar, qui soutient et aide les villageois déshérités sénégalais et les enfants « Talibés » (petits mendiants des rues).
L’association compte de belles réalisations depuis sa création, en 2010 : les réfections de la case de santé de Kafngoune et celle de Carabane, la mise en place d’un programme d’alimentation par bouillie pour les enfants dénutris de la naissance à 5 ans. Mais, il reste fort à faire. Les projets à venir sont la pose d’une deuxième pompe solaire et la création d’une école de couture à Carabane, non loin de l’école avec sa classe unique de 104 élèves.
Grâce à leurs dons, issus de la vente de leurs œuvres, Christine et Céline voyageront par la pensée à Carabane où pourra être installée la 2e pompe.
Association Yakaar, 17 rue du Plessis, à Semblançay.
La compagnie Taprobane a proposé de vrais duels. © Photo NR
Mercredi, le festival de Femmes en campagne proposait une initiation à l’escrime pour tous. C’est en costume d’époque qu’Annalle Mans et ses amis ont accueilli les escrimeurs d’un jour. Après des conseils et consignes avisés, chacun s’est essayé à l’art de l’escrime ancienne en s’imaginant, sans doute le temps de la séance, être un chevalier ou mousquetaire, qui sait ?
Cascadeuse spécialisée dans le maniement des armes anciennes et les chorégraphies de combat, Annaelle et la compagnie Taprobane (nom d’une légende médiévale) veut avant tout faire découvrir au public une part de son histoire et de sa culture souvent oubliée, en mêlant l’humour aux textes soignés et pédagogiques. A l’écoute, les participants avaient les yeux écarquillés, et pas uniquement ceux des enfants.
Historienne de formation, cette comédienne cascadeuse vit pleinement sa passion. Elle crée et met en scène des spectacles et animations historiques familiales. Intarissable sur le sujet des armes, elle a dévoilé en un tour d’épée le nom de celles déposées sur une table : rapière, double rapière, dague, rapière/cape ou encore épée bâtarde, épée à une main, épée bocle, hache viking/bouclier, en vous faisant tourbillonner à travers les siècles.
D’une main et avec élégance elle prend la « compote », cette masse à ailettes de 5 kg qui passait à travers le casque des chevaliers en combat à l’époque du Moyen Age. S’ensuit une explication ludique sur l’évolution de l’épée, d’abord arme de combat, emblème de la noblesse, arme de duel, pour se transformer en un sabre long et devenir le signe de l’appartenance des académiciens à la Maison du roi, encore de nos jours et un apparat utilisé par les régiments de cavalerie de la Garde Républicaine.
Rêveurs ou songeurs, les participants continueront à rêver lors du conte du Chat botté, riche en péripéties et en magie, qui sera présenté le 16 mai à la salle Jacques-Villeret à Tours, quartier des Fontaines.
Maurice entouré de drôles de dames : Nadège, Arlette et Brigitte.© Photo NR
Inscrite au programme du festival Femmes en campagne, la Scénoféerie a ouvert ses portes à tous les visiteurs curieux de découvrir son univers. Parées de leurs plus beaux atours, Edith, Nadège et Brigitte parlent avec enthousiasme et passion de leur implication dans l’association, qui offre tous les étés un spectacle vivant retraçant l’histoire de la Touraine de l’époque gallo-romaine jusqu’à la Révolution.
Un voyage à travers le temps s’organise en arpentant cette caverne d’Ali Baba qui héberge les 4.000 costumes. Sur deux étages, une classification rigoureuse facilite l’emprunt des costumes comme dernièrement au bal de la Renaissance à Tours. Sont suspendus et rangés les costumes relevant d’une couture raffinée et minutieuse. Pliés soigneusement dans des caisses plastifiées, les costumes des manants attendent leur prochaine sortie.
Arlette, responsable des costumes, connaît bien la couture pour y avoir été formée. Depuis la création de la Scénoféerie en 1989, elle partage sa passion avec vingt-cinq femmes et deux hommes qui fourmillent dans cet atelier doté de machines à coudre professionnelles. « A l’époque, nous étions 200 figurants pour le spectacle et chacun faisait son costume », se remémore Arlette. C’est à la suite d’un incendie en 2000 que l’atelier relève un défi en prenant à sa charge la totalité des réalisations. Les ciseaux claquent sous les tissus de taffetas, coton, bourette de soie tandis que le ronflement des machines anime l’atelier, sous la bonne humeur des couturières qui confectionnent pour les 600 figurants. Une véritable entreprise qui ne manque pas d’idées, d’astuces pour imaginer et confectionner les costumes. « Nous récupérons les doubles rideaux délaissés dans lesquels nous taillons des robes, indique Nadège, pionnière de l’association. Le moindre petit bout de tissu est un trésor. » Mais un spectacle sans régisseur ne peut fonctionner. Aux commandes ? Maurice Champion, l’homme que personne ne voit mais qui donne de la lumière au spectacle. Le champion de la situation qui, aujourd’hui, entoure trois drôles de dames.